lundi 20 juillet 2009

cdsdété

C'est assez fou comme le temps passe vite quand on ne fait rien, j'ai l'impression d'avoir encore moins le temps de beuloguer.
Et mercredi je pars faire du Tokyo et autres nipponeries pendant trois semaines donc il y a peu de chances de trouver ici une activité folle, quoique quelques photos vont certainement tomber par-ci par-là.

Côté musique cette année, je suis un poil déçu. J'ai l'impression qu'il y a moins de nouveaux groupes à découvrir, beaucoup de second album, bref, y'a du bon mais pas tellement de neuf ...
Il faut dire que l'année dernière à la même époque je ne m'étais pas encore remis de cette claque.
Cela ne m'empêche pas d'avoir aimé certains disques, en voici quelques uns que je trouve plutôt attachants.


Veckatimest du Grizzly Bear et Bitte Orca des Dirty Projectors, deux albums assez fous qui se disputent l'originalité. Veckatimest a à la fois incroyable et pas croyable, un peu dur à comprendre mais complètement fascinant. Bitte Orca est un vrai coup de coeur et que je n'attendais pas, c'est toujours agréable de se faire surprendre. Disponible sur Spotify en plus, les liens sont à la fin du post, donc aucune excuse pour ne pas l'écouter. Si j'ai souvent tendance à comparer la musique un peu déconstruite à Animal Collective, je ne peux m'empêcher de le faire encore une fois. Sauf qu'ici c'est de la folk, mais il y a des jeux dans les voix qui rappelle l'Animal Collective de Sung Tongs, en plus léger. Ce n'est qu'un début mais je sens que cet album va m'accompagner un certain temps.

À propos d'album qui me suive, Hold Time de Matt Ward. J'avais découvert Matt Ward à Londres, en première partie de Neko Case, il était visiblement déjà un peu connu mais pas de moi en tout cas. Bonhomme sans prétention, voix douce, folk des plus classiques mais des plus belles également. J'écoutais ces albums un peu dans le désordre, les aimant plutôt mais sans m'attacher à un plus qu'à un autre, j'écoutais plutôt ça quand je voulais "écouter de la folk douce" plutôt qu'en voulant "écouter Matt Ward". Et ce nouvel album est, ouao, complètement ouao. Mes stats last.fm ne lui rendent pas honneur tellement je l'ai écouté dans mon rer quotidien.


Le même genre, la même douceur dans la voix, sublime également. Around the Well par Iron and Wine. Certains en parlent beaucoup mieux que moi par ici.
Disponible également sur Spotify mais l'album est l'un des plus beaux que j'ai vu. Même si certains sont superbes, j'ai généralement vite fait de feuilleter le livret, de rajouter l'album à mon itunes et de le ranger à côté des autres. Celui là se contemple. Quand j'écoute Around the Well, j'ai souvent envie de reprendre l'album et de le regarder, très bon compagnon de rêveries.

Dernier album dans cette liste, mon plus récent achat, pas encore de recul dessus mais j'aime bien. Enter the Vaselines. Ce double album est en réalité une compilation, voire même une intégrale d'après ce que j'ai compris. Il s'agit d'un groupe qui a fait quelques albums, qui était pote avec Kurt Cobain, qui a arrêté de faire des albums sans arrêter de faire de concerts. Et ces petites chansons sont toutes réunies ici, elles sentent bon le rock.

Pour écouter tout ça :
Grizzly Bear : myspace
Dirty Projectors : spotify myspace
M.Ward : spotify myspace
Iron and Wine : spotify myspace
the Vaselines : spotify myspace

et toujours le même rappel pour spotify, mixe entre itunes et deezer, logiciel gratuit permettant d'écouter un bon paquet de trucs, même des albums très récents. Ca marche sur invitations, comme le gmail d'antan. Il suffit donc de m'envoyer un petit mail pour le télécharger.


vendredi 10 juillet 2009

the PEN story

On va croire que c'est un blog dédié au stop-motion mais si je commence pourtant à être un peu lassé de ces vidéos qui se ressemblent beaucoup, celle là est particulièrement impressionnante, je ne résiste pas à la poster ici.

vendredi 3 juillet 2009

stillness is the move

Je n'actualise pas tellement mon blog en ce moment, ou alors via des vidéos, ce qui est, il faut bien l'avouer, un peu facile.
Cela en partie à cause de twitter qui demande encore moins d'efforts que le blog, difficile de résister à l'appel de la flemme.

Ce qui ne veut pas dire que je ne fais rien, que je n'écoute ou que je ne vais rien voir de neuf, au contraire.
Parlons-en de ces découvertes d'ailleurs. Pour l'instant du côté des séries.

Un peu à la bourre je comprends l'engouement culte pour Battlestar Gallactica avec la troisième saison qui commence vraiment bien.


A moitié neuf, deuxième saison en cours, une série au format plutôt original puisque la première saison comportait 43 épisodes d'une vingtaine de minutes chacun, In Treatment. Série HBO qui suit un psy, chaque épisode est une séance de consultation. Les épisodes que j'ai vu sont de très bonne qualité avec des dialogues particulièrement bien écrits. Tout tient d'ailleurs dans le dialogue. Chaque épisode n'est qu'un dialogue et on ne s'ennuie pourtant pas une seconde. On est pendu aux lèvres des deux acteurs assis l'un sur son fauteuil, l'autre sur le canapé. Pour que cela marche, et puisqu'on devient attentif à chaque geste ou hésitation, il fallait que les acteurs soient bons, et c'est pour l'instant le cas. Il parait en plus que la série ne s'épuise pas alors qu'elle a tout pour être répétitive. À voir donc :)

Tout nouveau tout chaud par contre, Dead Set. Étonnante également. Complètement étonnante. Série anglaise. Série d'horreur remplie de zombies. Je n'ai jamais aimé les films d'horreur et pourtant cette série m'a charmé, j'attends ma mienne pour continuer de la regarder ensemble parce qu'un film d'horreur en couple, c'est quand même mieux. Qui me protégerait sinon ?
Déjà une série d'horreur c'est pas courant mais l'histoire et le ton étonnent autant. Un pitch rapide : Des zombies et du Loft Story.


Et j'en ai certainement déjà parlé par-ci par là mais pour ceux qui ne s'y sont pas encore mis : Mad Men et Engrenages sont délicieux.

Je parlerais musique plus tard, en attendant un peu de Dirty Projectors


(mon nimèle est à droite pour des invitations à spotify)